mardi 14 septembre 2010

A signer absolument.

Le pouvoir englué dans les affaires et face à la montée de tous les mécontentements tente de façon honteuse de détourner le problème sur les étrangers ou ceux qu'il voudrait faire passer comme tels.

Je mets donc en lien cette pétition de SOS RACISME !

Faites tourner.

samedi 11 septembre 2010

De qui se moque-t-on?


Je parlais précédemment de cynisme. Il semblerait que ce soit la marque de fabrique de notre gouvernement.
Alors que l'ONU, le Conseil de l'Europe et la Commission Européenne critiquent très ouvertement la politique de reconduite à la frontière des Roms, le ministre des affaires étrangères le très souple et contorsionniste Bernard Kouchner, relayé par notre président, est monté au créneau pour défendre Sakineh Mohammadie Ashtiani. Le propos est louable et le combat contre toute forme de peine de mort mérite un engagement des démocraties l'ayant abolie. Pourtant je ne peux m'empêcher d'avoir la nausée. Utiliser un combat si important et si essentiel pour faire oublier ce que l'on fait en toute connaissance de chose est abjecte.


Les droits de l'homme ne sont pas un super-marché ont ne choisi pas ce que l'on y prend. Ils sont indivisibles sauf à considérer que certains sont plus égaux que d'autres comme disait un humoriste célèbre.



vendredi 10 septembre 2010

Un fond de cynisme?

En discutant récemment un doute horrible m'assaille. Comme beaucoup ces derniers temps, je suis avec attention le débat sur les retraites et ai même participé à la grande manifestation de mardi. J'écoute donc les arguments avancés pour justifier le recul de l'age légal de départ en retraite et des frissons me viennent quand j'entends les discours des ces caciques de la droite.

L'un des arguments avancé est que au vu des réformes précédentes augmentant le nombre d'années nécessaires pour partir avec une retraite à taux plein, peu de gens pourrons prétendre à partir à 60 ans. Ceci pose le problème de reculs successifs. De réforme en réforme, de rabotage en renoncement, l'idée insidieuse qu'aucune solution autre que celle du dé-tricotage du modèle français de protection sociale n'est possible.

La gauche de pouvoir est en grande partie responsable de cette situation. Non pas qu'elle ait voulu remettre en cause les acquis mais plus par manque de courage, et la droite a beau jeu de proposer une réforme pour sauver le régime général des retraite. En effet il est clair que sans apports nouveau de fonds les déficits ne feront que se creuser et mettrons en péril tout le système. La responsabilité de la gauche aurait été de définir clairement une politique visant à rétablir l'équilibre de a répartition des gains de productivité. Las, elle n'a pas affronté le monde économique laissant le champ libre à la droite pour une offensive assumée contre la retraite à la française.

Ces quelques idées mises sur le tapis, j'en reviens à ce qui me préoccupe aujourd'hui dans ce post. Il faut pour cela revenir sur le deuxième argument qui est que la durée de vie augmentant, il est logique de travailler plus longtemps.  Ceci peut sembler le B A ba de la logique sauf qu'il me semble ne pas vouloir passer un examen plus approfondi. Tout au long du siècle dernier, l'amélioration des conditions de vie, alliée à des droits supplémentaires pour les salariés n'ont cessé de faire augmenter l'espérance de vie. Qui peut nier que plus de vacances permettant des se reposer, moins d'heures de travail quotidienne et un départ plus tôt en retraite n'ont pas jouer un rôle plus que significatif dans cet allongement de la durée de vie?

Repousser l'age de départ en retraite ne fera-t-il pas repartir le balancier dans l'autre sens? Je n'ose croire que la réforme soit assez cynique pour intégrer cet élément dans une politique à long terme. Ce serait dans ce cas faire le pari de voir diminuer les dépenses faute de personnes à pensionner. Le doute est quand même là...


jeudi 9 septembre 2010

Un peu d'engagement que diable.

C'est avec une certain retard que je me lance dans la rédaction de ce blog. J'ai longtemps hésité car celui-ci ne sera finalement qu'un autre blog parmis tant d'autres parlant de la vie de la cité. Oui ça si déconsidéré et tant décrié et laché parfois comme une insulte (j'ai nommé la politique). Cependant j'ai toujours considéré que l'engagement minimum pour tout citoyen était de savoir réagir à l'actualité. Bien sûr chaque réaction ne peut pas être autre que subjective, même si toute réflexion se base sur un socle de fait plus ou moins vérifiés et objectifs.

 Je ne chercherai donc à pas à plaire à tout le monde. Je ne me plierai pas à la mode qui voudrait que l'objectivité prime. C'est cette même objectivité qui tue le journalisme. Alors avec un peu de conviction peut-être que le mot engagement parlera de nouveau aux citoyens que nous sommes tous.